Le photographe Nikita Dembinski, born and raised à Bucarest en Roumanie, a une affection toute particulière pour la communauté des personnes âgées. Avec vulnérabilité, humour et une certaine dose de glamour, sa dernière série photographique Age is a Wrinkle, conçue pour le magazine Kajet qui met sur le devant de la scène les récits des populations de l’Europe de l’Est, laisse à voir un tout autre visage des retraités, grands absents des cultures visuelles…
Petit, j’adorais feuilleter les National Geographic, et c’est ainsi que la photographie est entrée dans ma vie. Puis, j’ai étudié la musique et plus tard, je me suis spécialisé en photographie à l’Université d’art locale de Bucarest.
Age is a Wrinkle est un projet cher à mon cœur. C’est une série photographique qui est toujours en cours de création ; je ressens encore le besoin d’en faire plus. Tout a commencé au hasard, sans aucune attente. Age is a Wrinkle dépeint une communauté d’anciens dans leur maison, certains sont des parents, d’autres sont des amis. J’ai toujours eu un faible pour les aînés. Peut-être parce que je pense qu’il est difficile de vieillir sainement physiquement et mentalement.
Une chose dont je suis sûr, c’est que je comprends quand un sujet que je photographie est timide face à la caméra. Je fais donc de mon mieux pour qu’il puisse se sentir à l’aise. Et s’il n’est pas timide, la tâche est simple. Le moment se fait naturellement.
Dès que j’ai l’impression d’avoir une bonne idée, j’essaie de la traduire visuellement ou musicalement. C’est un processus que je ne peux pas vraiment expliquer, car il se produit assez naturellement. J’ai dû beaucoup expérimenter pour mieux comprendre ce que je voulais faire et ce qui marchait le mieux pour moi. Il est certain qu’il est toujours important de rester ouvert à l’expérimentation.
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